Dracula
24 oct. 2019 - 23 nov. 2019
Parodie pour marionnettes, en bruxellois français.
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Théâtre Royal de Toone - 66 Rue du Marché aux Herbes - Entrée : Impasse Sainte Pétronille 1000
Parodie pour marionnettes, en bruxellois français. Après "Roméo et Juliette", voici la deuxième création du jeune Toone VIII, Nicolas Géal. "Dracula" est une adaptation bruxelloise du célèbre roman de Bram Stoker.
L’action se déroule en Transylvanie et dans le quartier des Marolles. Woltje, mascotte légendaire du Théâtre de Toone, jouera le rôle de Jonathan Harker. C’est donc lui qui sera chargé d’aller rencontrer le comte Dracula en Transylvanie pour lui vendre l’abbaye de Carfax, située place de Brouckère. L’épreuve sera rude. Il ira de surprise en surprise et attrapera des "slaptitudes", des "flanellebiene" et les "poepers" au fur et à mesure que le sinistre château dévoilera ses secrets. Trois vampires "froucheless" vont même le faire biberer jusque dans son "dikkentien". La distribution comprend également d’autres "poechenelles" célèbres tel que "Jef Patâât" et le "Duivel".
Ce spectacle s’adresse aux familles et à tous ceux qui aiment l’humour bruxellois.
Tarifs : Normal 12 € Enfants 9 € Jeunes 9 € Senior 9 €
De et part Nicolas Géal d’après Bram Stoker
Décors et costumes de Thierry Bosquet
Réalisation des décors : Eugénie Obolensky
Réalisation des costumes : Lidia Gosamo
Théâtre Royal de Toone
66 Rue du Marché aux Herbes - Entrée : Impasse Sainte Pétronille 1000
Les marionnettes tireraient leur origine d’une ordonnance de Philippe II d'Espagne, fils de Charles Quint, qui, détesté par la population, fait fermer les théâtres pour éviter qu’ils ne deviennent des lieux de rassemblement où se serait facilement développée l’hostilité à son égard. Les Bruxellois auraient alors remplacé les comédiens par des poechenelles (polichinelles) dans des théâtres clandestins. Au début du XIXième siècle, les théâtres de marionnettes bruxelloises sont l’un des divertissements pour adultes qui obtiennent le plus de succès parce qu'il permettent une grande liberté de ton, ne demandent pas beaucoup de moyens et peuvent se déplacer n’importe où. Leur répertoire très varié est emprunté aux légendes populaires, aux histoires de chevalerie ou encore, aux pièces religieuses ou historiques, qu’ils découpent en feuilleton et interprètent très librement suivant leur fantaisie. Depuis sa fondation dans le quartier des Marolles, et durant son histoire mouvementée, neuf montreurs se sont succédé dans la dynastie Toone. Le nouveau Toone (diminutif bruxellois d’Antoine, le prénom du fondateur) doit être adopté à la fois par son prédécesseur et par son public populaire et ne se transmet donc pas nécessairement de père en fils. Les classiques se jouent en dialect bruxellois, parfois en Néerlandais ou Français. Le Théâtre de Toone abrite également un estaminet et un musée de la marionnette bruxelloise.
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