POLITIQUE BELGE Top 5 des boulettes politiques de l'été
Si vous arrivez à expliquer simplement la politique belge, c’est que vous ne l’avez pas bien comprise… En matière de politique, ce n’est même plus le surréalisme qui règne comme dans les arts. C’est le supersurréalisme. C’est la même chose que pour l’art mais avec une cape de super politique. Du super zéro en fait.
1) Le vélo devient roi à Bruxelles
Une création chaotique des pistes cyclables. Pire que des taggers, Elke Van den Brandt et son comparse Pascal Smet ont égayé les nuits bruxelloises en créant avec une désinvolture incroyable une série impressionnantes d’espaces réservés aux deux roues. À la surprise générale parfois des autorités communales. Il est bon de savoir que la jeune dame originaire de Borgerhout est actuellement ministre de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière au sein du gouvernement de la région de Bruxelles-Capital et que Pascal Smet est d’origine de Beveren. La Flandre gère la mobilité bruxelloise.
2) Mathieu Michel, le super pistonné du gouvernement
Fils de Louis Michel dont l’ombre portée a aussi amené le trublion Georges-Louis le Boucher de Mons à la tête du MR, il a été l’invité surprise du gouvernement. Sorti d’un chapeau comme le lapin d’un magicien fielleux, il a déjà ses petites casseroles. Il a dit déclaré un jour : « Le problème dans le télétravail, c’est qu’il y a le mot travail mais aussi le mot télé ». Ce qui induit que toutes celles et ceux qui bossent, se tapent l’après-midi Derrick plutôt que bosser vraiment. D’ici à ce qu’il appelle le télétravail, l’orditravail, il n’y a qu’un pas qu’il devrait franchir. « Allez. Courage Mathieu. Même si papa n’a pas dit oui tu peux t’affirmer. Il est temps Mathieu que tu prennes ton indépendance ».
3) La boulette du premier ministre Alexander De Croo
Quand un autre « fils de » reçoit les clefs du 16 rue de la Loi, sa première phrase, c’est de remercier Sophie Michel. Lapsus vite corrigé ou peau de banane médiatique ? Mon bon Alexander, tu peux l’appeler Sophie Kayak comme tout le monde suite à une sortie audacieuse dans un CNS ou chanter Le monde est Stone. C’est, en effet, le nom de mariée de notre grande Sophie qui a épousé un loup de Tasmanie : Chris Stone. Son mari est d’origine australienne et de Tasmanie plus précisément.
4) Quel virologue mérite une tarte à la crème ?
Gérer la politique est devenu simple pour nos dirigeants. Tout d’abord, ils se cachent derrière les nombreux comités scientifiques. Sciensano, Gees, Celeval et une forêt de spécialistes qui deviennent des stars du petit écran. On les voit partout et tout le temps. Le concert de leurs punchlines médiatique est très dissonant. Les tweets se contredisent. Et comme leurs avis servent de base aux décisions politiques, ceux-ci prennent ce qu’ils peuvent ou ce qu’ils comprennent. Nous avons déconné finement dans cette crise du Covid. Résumer un CNS est mission impossible. To mask or not to mask. That’s the question.
5) Faites ce que je fais ou comment donner le mauvais exemple
Tous les partis avant de se lancer dans la nouvelle majorité Vivaldi devaient présenter au sein de leurs familles politiques l’accord négocié. La majorité l’ont fait en téléconférence pour suivre strictement les règles sanitaires. Sauf nos amis du Mouvement Réformateur et du Parti Socialiste qui ont réuni leurs troupes en présentiel. Un véritable camouflet pour tous les métiers des arts vivants condamnés au silence. Comme disait Ghandi : « Pour convaincre, l’exemple n’est pas une des solutions. C’est la seule ». Le problème, c’est qu’Elio di Rupo pense que Ghandi, c’est un joueur du RWDM.
Décidément, la capitale de l’Europe a les politiques qu’elle mérite. Ils nous font régulièrement pleurer. De rire ou de tristesse.
>> Illustrations : Nicolas Vadot
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