Private banking, qui est qui?
Le marché est en croissance nous communique-t-on chez CBC, « parce que les marchés boursiers montent et les taux long terme baissent (ce qui fait monter la partie obligataire des portefeuilles). De plus, les prix de l’immobilier ont progressé jusqu’à récemment et les vendeurs peuvent investir le fruit de leurs ventes dans les marchés alors que les acheteurs empruntent (vu les taux très bas) ».
Le numéro un du secteur en Belgique, c’est BNP Paribas Fortis. « Fin mars 2014, nous avions quelque 66 milliards d’euros d’actifs sous gestion (en 2012 c’était 59.9 milliards), ce qui nous donne une part de marché estimée à 26% », nous dit-on chez «BNPP». La banque a son seuil d’entrée à 250.000 euros. Un seuil d’entrée qui diffère dans chaque banque (chez CBC c’est 500.000 par exemple).
Cette limite est d’ailleurs très théorique. Un banquier privé pourrait très bien accepter un montant sous son seuil, « en fonction de la situation patrimoniale et du potentiel du client » dit-on chez BNP Paribas. Cet argent reste évidemment à disposition, mais l’idée est d’éviter de l’utiliser pour des transactions du quotidien. Souvent votre argent placé ne peut être retiré qu’avec des frais d’entrée et/ou de sortie.
Le métier de banquier privé en tant que tel a lui aussi évolué. Alors qu’ils étaient surtout perçus comme de simples conseillers d’investissement par le passé, de plus en plus de clients attendent désormais de ceux-ci qu’ils les conseillent globalement sur leur patrimoine. Et le banquier privé de conseiller sur de la planification successorale, la fiscalité ou encore des investissements en art ou dans l’immobilier. Benjamin Everaert
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