Pompier au féminin
Sur les 1050 pompiers de la Région Bruxelloise, il y a très exactement 8 femmes (7 pompières et une officière). On croiserait Aurélie, 29 ans, tirée à quatre épingles dans la rue, on ne pourrait jamais le deviner : elle souhaite devenir la neuvième pompière de Bruxelles.
La seule barrière
Pour un homme comme pour une femme, devenir pompier passe par la réussite de tests dont les plus importants sont les tests physiques : franchir une poutre en hauteur en marche avant et en marche arrière, monter et descendre les 30 mètres de la grande échelle en moins de 2 minutes et 25 secondes ne sont que quelques exemples. La caporale Joëlle Mollet ne voit aucun inconvénient et bien des avantages à être à la fois femme et pompier : « Nous sommes plus pondérées, plus réfléchies et plus structurées que les hommes ce qui nous rend complémentaires. Lorsque le comportement d’une personne bipolaire ou schizophrène nécessite une intervention de pompiers, nous pouvons être plus efficaces pour calmer la personne ».
Pour les adolescents
Pour devenir pompier ou pompière, il y a un raccourci méconnu : les cadets. Formés par les pompiers les mercredis après-midi et les samedis, ils ont tous les atouts pour réussir le concours. Dans les 70 cadets, il y a actuellement 7 filles.
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