Place du Luxembourg
Un petit bout d'histoire
Les trains avaient à peine posé leurs premiers rails sur le continent, que la construction d'une gare au quartier Léopold était déjà envisagée. L'usage a vite effacé le nom de notre souverain s'efface au profit de la capitale de ses cousins grands ducaux, et la gare devient la Gare du Luxembourg. Le bâtiment majestueux envisagé fut vite réduit à une nef centrale dont il ne subsiste aujourd'hui que la façade classée et son horloge sauvée de la pression immobilière des institutions européennes. Le train est toujours là... mais la nouvelle gare du Luxembourg est en sous-sol!
Quelques verres plus tard
Car sans être un ghetto, la place du Luxembourg est bien une enclave bruxelloise où le néerlandais et le française s'effacent au profit des accents du monde. Autour de la statue de John Cockerill s'articulent quelques établissements prêts à satisfaire vos besoins bibitifs et gustatifs. Les bars voisins ne manquent pas non plus d'intérêt malgré leurs cartes semblables et les prix un peu surfaits. L'alignement des bars est troublé à différents endroits par des restos qui tiennent tantôt du snack, tantôt de la brasserie, tantôt de la cuisine française. Une fois de plus nous avons nos adresses chouchoutes : le Tout Bon pour un sandwich ou une salade, le Fat Boy's pour ses hamburgers légendaires et la Brasserie Léo pour en mettre plein la vue.
Ne vous étonnez de l'étrange manège de voitures décapotables augmentant le volume de l'autoradio à chaque tour du pseudo rond-point, cela fait partie du jeu. La place du Luxembourg est aux expats ce que le Sablon est aux bruxellois. Et si cette escapade festive a laissé trop de traces, jouez la prudence, les arrêts de bus ornent la place, les taxis vous y attendent en nombre, et la station métro "Trône" est au bout de la rue...
Un petit village
A côté de cet aspect festif, la Place du Luxembourg, c'est aussi un petit village avec son mini-supermarché, sa gare, son hôtel (Hôtel Renaissance), son club de fitness (World Class) et ses instituts de beauté (Livia Kova).Frédéric Solvel
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