Parcours Liège-Bastogne-Liège Challenge

Voilà le secret de polichinelle de Liège-Bastogne-Liège : 11 côtes répertoriées cumulant un dénivelé positif de 1.900 mètres tandis que le parcours complet affiche 4271 D+ à l’altimètre. Où sont donc passés les 2.300 mètres manquants ? Dans la série de casse-pattes qui conduit le peloton de la Cité ardente vers Bastogne. La prudence et la sagesse s’avèrent donc de précieuses alliées en ce début de parcours.

Lors du premier passage à Remouchamps, premier regard vers la Redoute que l’on retrouvera 200 kilomètres plus tard… La partie de montagnes russes continue jusqu’à La Roche (km 81), la première côte répertoriée : 2,8 km à 6,2 % de moyenne.

Le compteur affiche un peu moins de 110 kilomètres au moment de remettre le cap sur la cité ardente après avoir contourné le rond-point de la Doyenne à Bastogne et pris le temps de se ravitailler. Au kilomètre 127, on pénètre dans la Mecque belge du VTT : Houffalize. Style imposé dans la côte Saint Roche : danseuse !

Une nouvelle partie de montagnes russes annonce la longue descente de Gouvy vers le pied de Wanne. Gare au vent qui peut parfois souffler très fort dans le coin !

Wanne - Stockeu - Haute Levée

Après 169 kilomètres de selle, le final de la Doyenne se présente à vous. Tout commence par la trilogie Wanne – Stockeu – Haute Levée. Si pour les pros, il convient d'être attentif et réactif dès Wanne (km 169), le cycliste amateur veillera à s'y économiser en prévision de la suite du programme. Le Stockeu (km 178) marque l'esprit du cycliste qui l'emprunte pour la première fois: le pourcentage y est élevé, la route est étroite et atteindre la stèle Eddy Merckx relève toujours du soulagement! Un coup d’œil à l’abbaye en traversant Stavelot et la Haute Levée (km 181) se présente déjà: un départ plutôt raide avant un long faux plat final. Une fois à Francorchamps, la longue descente invite à mettre les gaz. Il faut néanmoins toucher les freins pour négocier les deux épingles à mi-parcours.

Cueillir Le Rosier

Au pied du Rosier, le peloton du 160 kilomètres (une des trois distances porposées par Liège-Bastogne-Liège Challenge) vient compléter les forces en présence. Avec ses 3 lacets initiaux, sa longueur de 5 kilomètres et son cadre forestier, le Rosier a des petits airs de col alpestre... Une relance dans les lacets pour traverser Andrimont suivie d’une bonne cadence de pédale permet d’atteindre le ravitaillement sans laisser trop d’énergie.

Dans le Maquisard (km 207), on remet le couvert: après une première rampe plutôt raide, la route forme de larges boucles à travers les prairies. Une côte de 2,5 kilomètres à 5% de moyenne. Au sommet, la plaque « Col du Maquisard » invite à s’arrêter le temps d’une photo. Le Mont Theux (km 213) propose aux mollets déjà marqués par l'effort un tracé des plus parlants: deux rampes à 10% séparées par un très long faux plat. Une fois au sommet, cap à gauche. Les amateurs du genre peuvent alors enrouler de gros braquets sur cette portion connue dans la région sous le sobriquet de route des Allemands. Une nouvelle descente en direction du fief de Philippe Gilbert et les choses se compliquent : bienvenue dans la Redoute (km 233).

Si la Redoute ne fait plus la différence dans la course pro, elle ne manque pas de faire mal aux jambes des amateurs avec son passage maximum qui flirte avec les 20%. Cette année, la Roche aux Faucons s’efface, pour cause de travaux, au profit de la côte de Colonster (km 254). Si de prime abord, elle apparaît plus facile avec un pourcentage plus régulier, elle ne sera pas plus tendre avec les muscles déjà éprouvés. Une fois au sommet, en flânant dans les bois du Sart-Tilman, les rêves de ligne d’arrivée sont permis. Le toboggan vers le chaudron de Sclessin annonce les deux dernières côtes : Saint-Nicolas (km 267) et la montée finale vers Ans.

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