Où acheter à Bruxelles
Bruxelles se situe au 22ème rang du classement mondial des villes où il fait bon vivre.
Internationale, la capitale reste une petite ville comparée à ses consœurs européennes, lui conférant un cachet humain aux multiples facettes. Riche en culture, Bruxelles surprend par son ambiance unique d’esprit « village » et cosmopolite. S’installer à Bruxelles, c’est comme s’assoir au milieu d’une bande dessinée géante. Bienvenue au pays du surréalisme. La qualité de vie de notre verte capitale, une langue française rythmée de « belgicismes », des biens immobiliers plus grands et moins onéreux, des écoles internationales aux lycées français, un accès géographique central et desservi par les transports aériens, autant d’ingrédients attirants pour les expatriés français.
Formalités accomplies, la question suivante se pose : dans quelle commune s’installer ?
La région s’étend sur 162km2, 19 communes aux ambiances diverses. En-dehors des heures de trafic, la ville se traverse en 30 minutes. En revanche, à partir de 16 heures, il faudra plus d’une 1 heure pour sortir du centre-ville, parfois plus. Les transports en commun sont pratiques à la condition d’opter pour un logement proche d’un tram ou d’un métro au risque de se lasser des multiples changements rendant les déplacements longs. Les célibataires ou amoureux de la ville dynamique opteront pour le centre ; avenue Louise, la Grand Place, la place Sainte Catherine, le Sablon. A Bruxelles Ville, le marché résidentiel est forcé d’adapter ses prix tant pour l’immobilier d’occasion que le neuf. Pour qui veut investir dans l’avenir, direction le canal. Les familles votent pour la maison avec jardin, encore facile à trouver au cœur de la ville.
Selon les uns et les autres, la localisation sera privilégiée soit par le lieu du travail, la proximité des écoles, des commerces ou des axes autoroutiers.
La ville aux « 9 boules », attraction la plus visitée à Bruxelles, est composée de 19 communes où le grand écart entre les aisées et les défavorisées est flagrant.
Les fonctionnaires optent majoritairement pour l’est de Bruxelles (Etterbeek, Auderghem, Woluwe). La commune d’Etterbeek peut d’ailleurs remercier l’Europe, son marché immobilier soutenu par les eurocrates continue une jolie progression. Les projets neufs s’enchaînent et les ventes de gré à gré reprennent doucement du souffle. Les Français ont une préférence pour la commune d’Uccle, son atmosphère bourgeoise, ses maisons de maître, ses avenues ombragées, ses commerces et la proximité du lycée français.
Ixelles remporte un franc succès également grâce aux jolies maisons entourant les étangs proches, les immeubles aux larges terrasses, le quartier proche de l’ULB aux nombreux accès aux transports en commun et le bois de la Cambre. Véritable trait d’union entre Ixelles et Uccle.
Pour les amoureux urbains, le constat sera vite fait : à Bruxelles, il fait bon vivre et travailler.
A chacun ses critères : mobilité, pouvoir d’achat, emploi, école,…..
Selon une étude récente, certaines communes remportent un franc succès au classement général des communes Bruxelloises ; Watermael-Boitsfort, les deux Woluwe(s), Uccle & Ixelles. En bas de la liste, se situent Anderlecht, Molenbeek et Schaerbeek.
Le classement est correct. A Watermael-Boitsfort, il fait bon vivre si l’on y trouve un bien immobilier. La petite commune verte séduit tellement par son agréable environnement. Une fois installés, ses habitants ne souhaitent plus la quitter.
A Uccle, quand Fort-Jaco s’enrhume, toute la commune est malade, malgré une population importante de Français. Prisée par une clientèle internationale, Ixelles reste une des communes les plus courues.
En se flânant à Auderghem, le promeneur aura une agréable surprise. Une armée de nouveaux projets immobiliers sur le marché aux côtés de maisons se maintenant relativement bien dans cette commune recherchée et bien desservie. Quant à Saint Gilles, si elle reste une des communes émergentes, elle a senti passer l’orage de la crise faute de sécurité, de mobilité, d’écoles de qualité et surtout par des prix beaucoup trop fluctuants.
L’immobilier Bruxellois reste une valeur sûre.
Au cours du 2eme trimestre 2015, selon le baromètre des Notaires, le nombre de transactions immobilières a connu une évolution de 5,7 % par rapport au 2eme trimestre 2014. Certaines communes restent moins accessibles que d’autres. Au palmarès des communes les plus onéreuses dans l’ordre, Woluwé St Pierre, Uccle, Ixelles, Woluwé St Lambert, Etterbeek, Watermael-Boitsfort, Auderghem, Kraainem et Wezembeek-Oppem. Intéressons-nous également aux communes plus défavorisées.
Anderlecht, la commune aux 100 visages reste fidèle à elle-même. On y trouve les tarifs les moins chers de la capitale à condition d’avoir une âme d’aventurier sans peur au milieu de quartiers mal réputés. Par contre, dans les zones cossues, les prix se redressent.
Berchem Sainte Agathe offre un panel de petits appartements assez abordables et fait de l’ombre à Koekelberg et Forest où la joie ne règne pas. La plus petite commune bruxelloise, Saint Josse ten Noode offre d’étonnants contrastes, Schaerbeek souffre d’un déficit d’images, d’un accès au crédit plus compliqué mais attire des candidats-acquéreurs osant parier sur le futur.
Evere décline à l’exception d’appartements modestes, Jette fait partie des communes où le prix des unifamiliales est au plus bas, Ganshoren n’est pas au top malgré quelques atouts et Molenbeek St Jean garde une mauvaise réputation comme seconde peau.
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