« Lukas » ou le grand retour de Jean-Claude Van Damme
Il l’a enfin trouvé avec notre bon vieux Jean-Claude Van Damme en tête d’affiche de « Lukas » qui sort dans nos salles.
Révélé en 2007 par un « Chrysalis » resté trop confidentiel en dépit de ses qualités prometteuses, le Nordiste Julien Leclercq n’en a jamais démordu. Pour lui, le ciné, c’est du polar. Pur et dur. Ont ainsi suivi « L’assaut », « Gibraltar » et « Braqueurs ». Mention bien mais… peut faire mieux. Il manque à chaque fois ce « petit quelque chose qui fait un grand film ». Un… Jean-Claude Van Damme par exemple. Voilà l’histoire de « Lukas », son cinquième film entièrement financé et tourné… chez nous.
Un « videur » contraint et forcé de « moucharder »
Le plus Bruxellois des « messieurs muscles » hollywoodiens incarne le prénommé en question, un veuf, videur de boîte vivant reclus et protégeant sa fille unique des séquelles d’un passé trouble de garde du corps. Une rixe avec un client éméché tournant mal, le voilà contraint de collaborer avec Interpol dans la traque de son nouveau patron anversois, soupçonné d’un trafic de fausse monnaie…
Après « Cavale sans issue » et « JCVD »
Les cinéphiles se souviendront que voici un quart de siècle déjà, le héros d’« Universal Soldier » avait joliment démontré un visage plus humain dans « Cavale sans issue » où il jouait les bons samaritains pour le minois de Rosanna Arquette. Dix ans après l’original « JCVD » tourné à Bruxelles par le Versaillais Mabrouk El Mechri, le voilà donc de retour « chez lui », dans la peau d’un anti-héros meurtri et taciturne, un peu façon Ryan Gosling dans le très apprécié « Drive ». Sans être le film de l’année, « Lukas » remue avec une énergie consommée les grands standards d’un genre dont l’ambiance reste l’un des atouts majeurs. L’auteur ne l’a pas oublié… et son nouveau Stradivarius de bientôt 58 printemps non plus !
Crédit photo: Océan Films
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