L’interview de la semaine: Charles Picqué... et le football
Pour l’actuel Président du Parlement bruxellois, Bourgmestre de Saint-Gilles et toujours… Président d’Honneur de l’Union Saint-Gilloise, le ballon rond est une vieille histoire qui remonte à sa jeunesse…
Qu’est-ce qui, chez vous, a provoqué le déclic ?
« Etant gamin, j’ai vu mon premier match de football avec mon grand-père – qui était mineur de fond – à Anderlecht. Je m’en souviens très bien, c’était face au Lyra, une équipe qui n’a fait que l’aller-retour (ndlr : au cours de la saison 1953-1954). Je suis devenu naturellement supporter du Sporting. J’ai d’ailleurs voulu m’y inscrire, mais là ce fut une grosse déception. On m’a dit que j’avais un bon pied gauche, mais que… j’avais grandi trop vite ! J’ai quand même joué au football plus tard, à l’armée, et dans des matches amicaux avec… des amis. ».
Vous êtes aussi devenu Président de l’Union Saint-Gilloise…
« C’était dans les années nonante et le club était sous la menace d’une deuxième faillite après celle de l’époque Bayet encore présente dans tous les esprits. Là, c’est la « fibre communale » qui a joué. On a réussi à sauver la mise avec beaucoup de rigueur et un réel succès puisque l’Union est même remontée en D2. La saison suivante, malheureusement, ce fut moins brillant. D’autres dirigeants ont repris le flambeau avec des fortunes diverses, avec le soutien de la commune et de celle de Forest. L’Union est à nouveau aux portes de l’élite, et il est vrai que le fameux partage (2-2) contre le Standard en Playoffs 2, l’année dernière fait toujours rêver les Unionistes dont moi-même… ».
Le football, un sport différent des autres
« Je pense qu’il n’y a pas de sport mettant autant en valeur les qualités physiques, bien sûr, mais aussi la tactique et surtout le collectif. C’est ça que j’apprécie avant tout. J’aime aussi le côté convivial du football, du moins quand tout ce passe bien entre supporters… ».
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