Les meilleurs amis de l’homme
Le son mat des sabots en caoutchouc sur les pavés résonne joyeusement dans les rues du centre historique de Bruxelles : deux calèches promènent quatre passagers au départ de la rue Charles Buls. Les chevaux Bo, Haby, Mia et Mira passent parmi les principaux endroits touristiques : Grand-Place, Manneken-Pis, etc.
Bruxelles compte de nombreux manèges et cercles équestres. Dans la forêt de Soignes, les cavaliers et cavalières peuvent croiser des cyclistes et savourer la tranquillité d’une zone avec pas ou peu de réseau GSM.
Les ânes, c’est vert
À Schaerbeek, on tient tellement au surnom de cité des ânes qu’on en conserve deux au Parc Josaphat : Gribouille et Camille. Dans les rues de la commune, les chevaux Taram et Vouziers remplacent un camion-poubelles. Le cheval a moins d’impact sur l’environnement (et sur les finances communales) que l’achat d’un nouveau camion-poubelles. À Ganshoren, l’âne Kaballe collecte les canettes aux abords des écoles depuis novembre 2015. C’est l’initiative d’une habitante, aidée par le service de la propreté publique de la commune.
L’adieu aux oursons
L’escorte à cheval compte 132 chevaux. La « petite escorte » n’en mobilise que 56. Les policiers à cheval escortent le roi le 21 juillet et les ambassadeurs lors de la remise des lettres de créance. Les amis des animaux seront ravis d’apprendre que dans l’uniforme d’apparat les bonnets noirs, héritage de l’époque napoléonienne, ne sont plus en poils d’ourson, mais en matière synthétique. Les policiers à cheval de la police fédérale montrent le bout des étriers pour des patrouilles, à l’occasion de manifestation à risques.
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