Les Magritte du cinéma consacrent des moins connus
Parmi les 21 prix donnés, nous mettons en épingle quelqu'uns. Tout d'abord, le prix masculin qui a été dévolu à Jean-Jacques Rausin. Ce nom ne vous dit sans doute rien car sa carrière est plutôt discrète et il a pris place à la télévision dans la série "Ennemi Puclic" qui après un beau succès à la RTBF vient de commencer la diffusion sur TF1. Il y joue l'inspecteur. C'est son rôle dans "Je me tue à vous le dire" de Xavier Seron qui a été déterminant.
Du côté féminin, nous avions vu juste avec la victoire d'Astrid Whetnall. Une bruxelloise révélée dans "Au nom du fils" de Vincent Lannoo. Elle a pulvérisé l'écran dans "La Route d'Instanbul" de Rachid Bouchard. On commence à voir son visage dans de nombreux films et elle est à l'apogée d'une belle carrière internationale. Pour la petite histoire, c'est l'épouse de Lionel Jadot. Artiste génial qui a récemment exposé au Grand Hornu avec son concept de Mixed Grill. Il est de temps à autre son producteur. Astrid a partagé son prix avec Virginie Efira. On vous en parlera plus longtemps en espérant qu'elle puisse être honorée d'un César. Toujours pour son rôle fantastique dans "Victoria".
Quant au grand vainqueur des Magritte, c'est le liégeois Bouli Lanners. Ce n'est pas un novice. On l'avait déjà vu comme comédien dans "Toto le héros" en 1990 et puis surtout comme régisseur des Snuls à la grande époque. Comme acteur, il a joué, entre autre, dans "Astérix", "De Rouille et d'Os", "Rien à déclarer", ... Il fût partie de la belle bande de "Pic Pic André" et du film d'animation "Panique au village".
Comme réalisateur, il a fait quatre opus qui furent des chefs d'oeuvre dont "Eldorado" avec un certain Jean-Jacques Rausin comme comédien, "Les Géant" et plus récemment avec cinq Magritte "Les Premiers. Les Derniers".
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