Les Diables Rouges marchent au Bordeaux
L’équipe est très soudée. Pas de clivage communautaire. Ni sur les terrains ni dans les tribunes. On est tous « ensemble tous ensemble » derrière notre équipe. 11 millions d’entraineurs qui donnent son avis sur la sélection mais nous avons à la tête de notre équipe un homme de la terre qui connaît la réalité du terrain et du vestiaire. Lors du mondial de 2002 en Corée et au Japon, il n’avait pas joué une minute. Il sait donc que le groupe a besoin de l’énergie positive de ceux qui sont sur le banc.
En cas de victoire de nos Diables (on peut en rêver), cela permettrait de donner au monde entier une image positive de notre plat pays qui a souffert d’un important « bashing » suite aux attentats de Paris et de Bruxelles. Cela ne résoudrait pas tout mais ce serait un message positif pour tous les secteurs économiques. Voir une Belgique qui relève la tête est un signal extraordinaire.
Les matchs de qualification
Au nous de prouver que le football n’est pas un sport qui se joue à onze contre onze et à la fin, ce sont les allemands qui gagnent à chaque fois. La Belgique affronte la Squadra Azurra. Les italiens restent une très belle équipe qu’il sera très difficile de battre. Les belges les ont battus le 13 novembre. Le soir même des attentats du Bataclan, des terrasses et du stade de France. C’était un match amical. Ce match se déroule le lundi 13 juin à 21 heures. Deux de nos diables jouent en Italie : Dries Mertens et Randja Naingolan.
Ensuite, ce sera la république d’Irlande. Une équipe soudée prêt à tout pour gagner avec deux joueurs cadres très expérimenté dont Shay Given, un gardien de but de 40 ans et un attaquant redoutable de 35 ans, Robbie Keane. Les irlandais, c’est le fighting spirit. Des matches avec un engagement total. Match le samedi 18 juin à 15 hrs.
Pour terminer les qualifications, c’est presqu’un seul homme qui se met en travers de la route de nos diables avec Zlatan Ibrahimovic. La terreur des rectangles. A lui seul, il est capable de renverser une rencontre. Ce sera le mercredi 22 juin à 21 heures.
Nos espoirs
Après, ce sera la bouteille à encre. Des rencontres à élimination directe avec toute la joyeuse incertitude du football. On rêve tous de revoir la Belgique en finale contre l’Allemagne comme en 1980. Il y a 36 ans en Italie.
Notre noyau de joueurs joue quasiment tous à l’étranger à l’exception de Jordan Lukaku (Ostende), Thomas Meunier (Bruges), Christian Kabasele (Genk) et Jean-François Gillet (Malines). Il apparaît évident que le niveau de notre Jupiler Pro Leage n’est pas assez élevé. A titre d’exemple, nos trois derniers souliers d’or (Thorgan Hazard, Dennis Praet ou Sven Kums) ne figurent pas dans le groupe. Les jeunes prodiges ont tendance à partir vite pour finaliser leurs formations dans des grandes académies.
Que l’union fasse notre force. Tout est donc possible. La Belgique a envie de vibrer, de trembler, de chanter, de crier, de pleurer, … L’important, c’est de ne pas avoir de regrets. Vous pouvez venir faire cela avec nous dans des tops conditions. A l'hôtel Aloft proche du quartier européen donc de Schuman : https://www.brusselslife.behttps://www.brusselslife.be/files/euro2016/index.html
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