Les AB-eilles de l'Ancienne Belgique
Jonchées sur un toit de la ville, deux ruches sont en pleine activité. Des abeilles vont et viennent afin de produire un délicieux nectar. Peu agressives, celles-ci sont faites pour vivre en ville, nous raconte Rik Janssens, apiculteur de la société Amielo qui s’occupe des abeilles de l’AB. « La mise en place des ruches fait partie du long chemin que nous faisons afin de réduire notre empreinte écologique. C’est notre petite pierre à l’édifice afin de maintenir la biodiversité en ville. » ajoute Marc Vrebos de l’AB.
Trente kilos de miel
Pas de crainte donc pour les voisins, aucune crainte non plus de récolter un miel aussi pollué que l'air de la ville. « La pollution ne touche pas les abeilles, on respire l’air pollué, mais les abeilles vont trouver du bon pollen, et en faire du bon miel. Le goût du miel sera beaucoup plus varié et surprenant que du miel produit en pleine campagne, parce qu’elles vont récolter le miel sur des fleurs de toutes sortes sur les terrasses, jardins et parcs. » Le miel produit servira comme ingrédient dans la cuisine du restaurant de l’AB. Ce sera ainsi encore un bienfait écologique. « Si le soleil veut bien faire un peu plus son apparition, l’on pourra certainement récolter trente kilos de miel. » explique Rik Janssens.
Les petites travailleuses travaillent beaucoup et agrandissent leur grande famille: une ruche se renouvelle entièrement toutes les six semaines. Ca grandit tellement vite, il faudra bientôt penser à déménager une partie de la ruche. « Mais ce sera pour les replacer à un autre endroit, on ne va pas installer une troisième ruche pour l’instant. On commence doucement avec deux ruches, et on verra par la suite. » conclue Marc Vrebos.
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