FOOT Le retour de « Bossemans et Coppenolle »... sur le terrain
Bien avant que le Sporting Anderlecht ne domine outrageusement la scène bruxelloise du ballon rond, c’était l’Union et le Daring qui en faisaient l’actu. L’Union reste la troisième équipe la plus titrée du Royaume avec 11 sacres entre 1904 et 1935, tandis que le RWDM « hérite » des… 11 unités cumulées de ses clubs fusionnés, le Racing (5 entre 1901 et 1908), le Daring (5 entre 1912 et 1937) et le RWDM (1975). Conséquence de la « valse des licences », le « nouveau » RWDM a rejoint l’Union en D1B avec quatre derbys au programme de la saison.
A vos téléviseurs
Et c’est à Molenbeek, au Stade Edmond Machtens qu’à lieu ce samedi soir à 20h45 la première de ces quatre confrontations, à laquelle un nombre limité de supporters… locaux pourront assister, l’accès venant à peine d’être ré-autorisé moyennant conditions encore très strictes. Qu’à cela ne tienne : grâce au nouvel opérateur de directs Eleven Sport, les images de ce match seront disponibles par le biais de sa propre plate-forme ou relayées par la plupart des télédistributeurs…
Des duels historiques
Jadis connu en tant que Stade Oscar Bossaert, le « ground » du Daring a vu fléchir l’Union Saint-Gilloise après sa fabuleuse série de 60 matches sans la moindre défaite et ses trois titres consécutifs : c’était le 10 février 1935 et le bourreau s’appelait Marius Mondélé, auteur des deux buts « historiques ». La rivalité entre les deux clubs déboucha sur « Bossemans et Coppenolle », pièce de théâtre typique du répertoire bruxellois. Pour le reste, l’Union et le RWDM faillit (en 2003) ne s’y étaient croisés qu’à une seule reprise. C’était en D2, lors de la saison 1984-1985 où le club molenbeekois avait été relégué tandis que son rival remontait de promotion ! Le RWDM s’était imposé par 6-1.
L’Union en tête
Voici trois ans, le dernier « derby de la zwanze » amical avait permis à l’Union, alors déjà en D1B, de prendre une revanche aussi nette dans les chiffres : 0-5. Depuis le week-end dernier, l’Union occupe la tête de la série après deux victoires et deux partages, tandis que son hôte reste sur trois courtes défaites après avoir remporté le premier match. Avantage moral, donc, aux Saint-Gillois de Felice Mazzù, mais gare : un derby n’est jamais un match comme un autre !
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