Le private banking, une alternative à l'épargne traditionnelle ?
Ce qui est vrai pour les petits épargnants l’est d’autant plus pour les particuliers avec davantage de capital. Leur argent se déprécie. Mais la crise d’une part et des faillites retentissantes d’autre part ont démontré que les placements « bon père de famille » pouvaient aussi s’avérer dangereux. « Plutôt que de jouer à l’investisseur apprenti sorcier, faites appel à des professionnels», disent comme un seul homme les banquiers privés.
Ceux-ci, avec les nouvelles règles de conduite européennes dites «MIFID», ont aussi dû revoir leur façon de procéder. Ils doivent définir le profil investisseur de leurs clients et vérifier que leurs décisions correspondent au caractère plus ou moins défensif de leurs clients. Le caractère suffisant de ces mesures divise, mais il s’agit certainement d’une avancée considérable par rapport à l’avant-crise.
Reste que le client devra ensuite choisir en matière de banque privée. Soit il continue d’être conseillé fréquemment par son banquier privé et aura le mot final sur les placements, soit il optera pour une gestion dite « discrétionnaire », il délèguera dès lors totalement la gestion des fonds. Chez BNP Paribas Fortis, on nous le dit sans détour, cette gestion discrétionnaire a « bondi de 20% depuis le début de l’année », et « il y a encore une marge de croissance ». Benjamin Everaert
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