Le porte-bonheur de la Grand-Place est de retour
Durant la nuit du 24 octobre 1356, Everard t' Serclaes escalade les remparts de Bruxelles à la tête d’une poignée d’hommes et libère la ville. En 1902, la ville de Bruxelles fait apposer un bas-relief à son effigie sur la maison où il est mort en 1388. Pendant la guerre 1914/18, les Bruxellois viennent frotter la main de ce libérateur de Bruxelles, au nez et à la barbe de l’occupant. C’est 660 ans, jour pour jour, après son exploit militaire qui l’a fait entrer dans l’histoire de Bruxelles que la statue d’Everard t' Serclaes a été réinaugurée.
L’exemplaire désormais visible a été réalisé sur le moulage en plâtre réalisé par Jules Dillens, le sculpteur, auteur de l’original en 1902. Les travaux (240.000 euros) ont été financés en partie par le fonds Baillet-Latour qui joue les mécènes dans la santé, l’éducation, la culture et le sport.
Le nom de famille t' Serclaes existe toujours. Mieux : un membre de cette famille se prénomme… Everard. Il a posé à côté de la statue de son glorieux homonyme.
Grand-Place : effacer quelques faux plis
La Grand-Place demande un entretien constant après les façades, ce sont les pavés qui vont être égalisés. Pas question de tout remplacer: les pavés sont classés. Morceau par morceau, le sol sous les pavés sera égalisé. Le but est une surface moins ondulée qu’à présent.
Avez-vous apprécié cet article?
Partagez-le