Le Milk Club ferme la bouteille
Blog
Écrit par BrusselsLife Team -
13 déc. 2005, 00:00
(Mis à jour: 13 déc. 2012, 07:59)
Après un peu plus d'un an de musique dans la rue de Livourne à Ixelles,
et après de nombreuses tempêtes avec le voisinage et les autorités de la
Ville, le Milk club a décidé de fermer ses portes et de choisir un
nouvel endroit pour développer son projet.
Le Milk club trouvait ses racines dans l'incroyable histoire du Pablo Discobar qui en huit ans était devenu une référence Disco-House belge, voyant défiler tous les deejays les plus importants du monde derrière ses platines... souvent par accident ou par jeu. Mais le "Pablo" ne pouvait dépasser les 100 personnes. Donc en 2004, le Pablo devint le Soixante... et l'équipe du Pablo créa le Milk Club dans les murs d'un ancienne discothèque des années 80 (qui entretemps était devenu un club de strip tease).
Un superbe petit club de 300 ou 400 personnes était né, proposant dans un décor tout blanc une musique très chaleureuse, néo-disco directement inspirée par Chicago, ou electrohouse suggérée par Berlin. On a pu y danser sur les performances de Robert Owens, le légendaire chanteur house depuis 1986, ou Bobby & Steve, le duo fou du Ministry of Sound de Londres. Et c'est bien sûr au Milk qu'ont pu résonner les concerts du groupe Bamboola Prod, ou les mixes de Lorenzo Ottati, Denis, Ugo, Geoffroy, ...
Mais c'était sans compter avec le grand pouvoir de l'oreiller. Le front narcoleptique. Bref le harcèlement conjugué des plaintes du voisinage, des contrôles officiels, et des pressions des autorités de la Ville de Bruxelles ... qui ont d'abord provoqué des fermetures administratives, puis un lent épuisement des organisateurs. C'était d'abord les soirs d'ouverture... réduits. Puis le bruit... réduit. Puis à nouveau le bruit... encore réduit. Puis... puis plus rien parce que le Milk a décidé de partir avant que tout ça ne tourne au yaourt aigre.
Pas d'inquiétude, le Milk reviendra très bientôt, et nous vous en informerons ici... L'inquiétude se trouve ailleurs: le droit à la fête dans une ville vivante. Mais c'est un grand débat.
Un superbe petit club de 300 ou 400 personnes était né, proposant dans un décor tout blanc une musique très chaleureuse, néo-disco directement inspirée par Chicago, ou electrohouse suggérée par Berlin. On a pu y danser sur les performances de Robert Owens, le légendaire chanteur house depuis 1986, ou Bobby & Steve, le duo fou du Ministry of Sound de Londres. Et c'est bien sûr au Milk qu'ont pu résonner les concerts du groupe Bamboola Prod, ou les mixes de Lorenzo Ottati, Denis, Ugo, Geoffroy, ...
Mais c'était sans compter avec le grand pouvoir de l'oreiller. Le front narcoleptique. Bref le harcèlement conjugué des plaintes du voisinage, des contrôles officiels, et des pressions des autorités de la Ville de Bruxelles ... qui ont d'abord provoqué des fermetures administratives, puis un lent épuisement des organisateurs. C'était d'abord les soirs d'ouverture... réduits. Puis le bruit... réduit. Puis à nouveau le bruit... encore réduit. Puis... puis plus rien parce que le Milk a décidé de partir avant que tout ça ne tourne au yaourt aigre.
Pas d'inquiétude, le Milk reviendra très bientôt, et nous vous en informerons ici... L'inquiétude se trouve ailleurs: le droit à la fête dans une ville vivante. Mais c'est un grand débat.
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