Le griffon, mascotte de Bruxelles
Chien au physique plus qu’atypique, le griffon bruxellois n’a jamais laissé personne indifférent. Entre les amoureux de la race et ses détracteurs, le combat fait rage depuis toujours. Avant de donner votre avis sur cette petite boule de poil rousse, découvrons plutôt le fameux toutou.
Une race qui a du chien
Quand on parle de l'aspect physique du griffon bruxellois, beaucoup le trouvent hors du commun et c'est ce qui fait son charme. Il attire directement l'attention par son expression presque humaine. La tête est large et arrondie, avec de grands yeux ronds, noirs et bien écartés avec les deux, le nez. Le griffon bruxellois a un poil dur formant moustaches et sourcils ébouriffés ressemblant étrangement à une barbe. Les couleurs de sa robe se déclinent entre le rouge et le roussâtre. Les oreilles sont haut perchées et généralement taillées en pointe. La queue est dressée vers le ciel et souvent coupée aux deux tiers. En résumé, le griffon bruxellois est un petit chien avec un physique unique.
Origine
Selon toute vraisemblance, le griffon bruxellois est issu d’une race de petits chiens appelés « Smousje ». Originaire des environs de Bruxelles, le « Smousje » était utilisé pour garder les carrosses et chasser les rats des écuries. Cependant, comme beaucoup de races, l’origine est difficile à établir et les théories sont nombreuses. Les Hollandais attribuent le griffon au « Smoushond » disparu, tandis que les Anglais assurent que le premier griffon est né en 1873 d’un croisement entre un yorkshire et d’autres races de terriers.
C’est en 1883 que les premiers griffons bruxellois sont inscrits au Livre des Origines Saint-Hubert. Pour rappel, le Livre des Origines recense les chiens de race et leur descendance. Pour recevoir l’appellation « chien de race », l'inscription y est obligatoire.
Vers 1900, les griffons bruxellois deviennent très populaires. L’intérêt que leur porte la reine Marie-Henriette de Belgique n'y est sans doute pas pour rien. A cette époque, la race commence même à s'exporter à l'étranger et trouve un certain succès à travers le monde.
Star en Amérique
Après les deux guerres mondiales, le griffon bruxellois se fait plus rare. En Belgique, il perd en popularité. Cependant, aux Etats-Unis, la sortie d'un film quelques dizaines d'années plus tard apporte une toute nouvelle notoriété à la race. En 1997, un griffon bruxellois nommé Verdell est à l'affiche de « Pour le pire et pour le meilleur » au côté de l'acteur Jack Nicholson. Résultat, de nombreux fan-clubs voient le jour outre-Atlantique. Le petit chien devient une star.
Selon certaines rumeurs, le griffon Bruxellois aurait servi d'inspiration à George Lucas pour créer les Ewoks de Star-Wars. Dans les films de la saga, les Ewoks ressemblent à de petits oursons en peluche avec des faciès très similaires à celui du petit chien. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, de nombreux griffons apparaissent régulièrement dans différents films et téléfilms américains.
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