La ruche qui dit oui à Bruxelles
Que diriez-vous, chaque semaine, d’avoir la possibilité de constituer un panier de produits de saison, souvent bio et surtout locaux, tout en garantissant aux producteurs belges d’écouler dignement le fruit de leur labeur. Depuis un an, le concept français de la ruche qui dit oui offre cette possibilité aux Bruxellois désireux de changer leur mode de consommation !
Contrairement au GASAP et autres paniers bio, la Ruche qui dit oui ne vous engage à rien. Vous faites vos achats selon vos besoins, de semaine en semaine ou de mois en mois.
Comment ça marche ?
Etape 1 : S’inscrire dans une ruche
Pour intégrer une ruche, commencez par vous inscrire sur le site. Depuis que les deux premières ruches bruxelloises de Forest et d'Auderghem ont ouvert, de nombreuses autres ont rejoint la danse à Ixelles, à Uccle, à Jette, à Watermael-Boitsfort et à Woluwe-Saint-Lambert. Si la ruche près de chez vous n’est pas encore fonctionnelle, rien ne vous empêche d’adhérer temporairement à une autre déjà bien rodée.
Etape 2 : Commander
Le principe est simple. Les producteurs locaux proposent via le site internet de la ruche une certaine quantité de pommes, de yaourts, de courgettes.... Les consommateurs commandent ce qui les intéresse. Une fois que le producteur est assuré d’écouler son stock. La commande est validée. Votre compte est débité.
Etape 3 : Aller chercher le panier
Les producteurs convergent tous comme un seul homme à une date, une heure et un lieu déterminé. Généralement, chaque semaine au même moment. Les consommateurs ont un créneau horaire de deux heures pour venir chercher leur du. L’occasion de rencontrer les agriculteurs, de papoter un brin ou encore de déguster quelques produits.
Quels produits trouve-t-on ?
Chaque ruche travaille avec ses propres producteurs qui ont ceci en commun d’être situés dans un rayon de 250 km autour de Bruxelles. Selon, la ruche à laquelle vous adhérez, les produits seront donc différents mais toujours aussi variés. Fruits, légumes, fromages, lait, yaourt, pâtisseries, jus, confiture, pain, miel, viandes, vin de fruits, savon… sont à la carte.
Les prix ?
Nous avons comparé les produits de la ruche à leurs équivalents bios vendus dans les supermarchés. Ils sont pour la plupart moins cher. Mais l’avantage résident surtout dans le fait qu’on sait où, comment et par qui ils sont produits. Sans oublier que, en se passant d’intermédiaire, l’agriculteur n’est pas obligé de casser ses prix et peut vivre honnêtement de son travail.
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