La DLU, moteur du private banking
« 2004, 2012 et 2013 ont été des années fastes», avoue Bruno Ferrier, conseiller fiscal chez Puilaetco Dewaay. « Et très logiquement, l’immense majorité de cet argent régularisé a été rapatriée », rajoute-t-il. De quoi couper l’herbe sous le pied de banquiers internationaux qui laissaient entendre par le passé que la gestion était meilleure à l’étranger. Les tarifs pratiqués dans des pays comme la Suisse sont plus élevés que ceux pratiqués en Belgique. Jusqu’il y a peu, on payait en quelque sorte le secret bancaire. À partir du moment où l’argent est régularisé, il n’y a plus de raison de payer ce tarif plus élevé.
Le Belge rapatrie aussi son argent pour pouvoir le gérer plus facilement et avoir une meilleure disponibilité des fonds. « L’intérêt de conserver des capitaux à l’étranger se réduit continuellement et les nouvelles générations (qui héritent) sont beaucoup moins enclines à cette détention de capitaux à l’étranger », nous affirme-t-on à ce titre chez CBC.
Si le gouvernement belge optait pour une nouvelle déclaration libératoire unique (DLU), les affaires des banquiers privés seraient donc impactées positivement. Mais Bruno Ferrier aimerait, lui, qu’on aille plus loin et que le législateur mette en place une bonne fois pour toutes une « procédure réellement permanente de régularisation fiscale en Belgique accordant l’immunité fiscale et pénale ». Benjamin Everaert
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