La cuisine coréenne: une évasion gustative à Bruxelles
Piments, sésame et large panel de légumes sont les constantes de cette cuisine faites de grands classiques et de quelques spécialités régionales des plus goûteuses. Evitez les rendez-vous galants autour d’une table coréenne, l’ail y est en effet omniprésent ! Les plats et leurs accompagnements se servent généralement au centre de la table tandis que chaque convive dispose d’un bol de riz pour picorer au gré de ses envies et de sa gourmandise.
Un restaurant, un plat…
Du côté de Saint-Boniface, Hana propose un joyeux cocktail entre cuisine japonaise et coréenne. Nous nous sommes laissé tenter par le bibimpap, le plat populaire par excellence. Il existe presque autant de versions du bibimpap que de cuisiniers qui le préparent. Chez Hana, le riz s’accompagne d'un bol brûlant d’épinards, de soja, de carottes, de courgettes et de viande de bœuf. Pour relever le tout, une sauce piquante est prête à enflammer vos papilles : le célébrissime kimchi.
Au coin de la Rue Tenbosch et de la chaussée de Waterloo, Eoseo Eseyo (bienvenue) chez MaRu. Cliché quand tu nous tiens nous cédons à la tentation du barbecue coréen, le bulgogi. La patronne et ses serveurs se font un plaisir de vous initier à l’art de la cuisson. Il n'y a pas à dire, c’est autre chose que la pierrade maison qui empeste votre salon ou les viandes cramées du barbecue de votre chéri. Si tout le monde s’accorde sur la qualité des différentes préparations, cette qualité a un prix.
Avec un nom pareil, impossible de se tromper : le Seoul propose forcément une cuisine à l’image de sa capitale. Après le barbecue, on a failli se laisser tenter par la fondue coréenne, c’était sans compter sur les nombreuses tentations de la carte. Notre côté gourmand nous a incité à multiplier les entrées : crêpes aux poireaux pour commencer, soupe piquante pour suivre et des mandus (raviolis) de viande pour finir de nous rassasier.
Loin de l’agitation de la capitale, Sang Hoon Degeimbre, double étoilé Michelin, ne manque pas de faire quelques allusions subtiles à ses origines coréennes dans l’un ou l’autre des plats à la carte de l’Air du Temps.
Enfin, le Centre Culturel Coréen organise tout au long de l’année des cours de cuisine. Le dernier du millésime 2014 aura lieu le 8 juillet prochain autour du naengmyeon. Naengmyeon quoi ? Des nouilles de sarrasin servies dans une soupe froide et garnies de radis blancs et de poires asiatiques. Infos et inscriptions via http://brussels.korean-culture.org/.
Ne vous chercher plus d’excuses pour goûter la cuisine coréenne, vous n’en trouverez pas !
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