STAR WARS « L’ascension de Skywalker » conclut dignement la « troisième trilogie »
Derrière… James Bond
On a tort de dire que « Star Wars » est la plus ancienne saga en cours. Lancée par Georges Lucas en 1977, elle concédait alors quinze unités à James Bond, dont le « Dr No » était apparu en 1962, et dont le 25ème opus est attendu en avril, titré « Mourir peut attendre ». Difficile, autrement, de comparer les deux univers dont les points communs néanmoins existent, dont l’éternelle lutte du bien contre le mal, et du ou des sauveurs de la planète ou de l’univers, opposés à ceux qui veulent… leur destruction.
Une question de marketing
L’autre point commun est la longévité. A l’image de l’agent 007, « Star Wars » brasse également plusieurs générations de fans qui se rassemblent aux quatre coins de l’univers dans une parfaite communion. Le marketing est toutefois… beaucoup plus important du côté de l’espace intergalactique, où le gaillard en smoking ne s’est pas (encore) vraiment aventuré. Les nouveaux produits assimilés à « L’ascension de Skymalker » débarquent en même temps que le film, juste avant une autre saga, celle des… cadeaux de fin d’année !
Le matos récupéré de Carrie
Et cet « Episode IX » dans tout ça ? On retourne brièvement là où l'on s’était quitté dans le VIII alias « Le dernier Jedi ». Qui ça ? Luke Skywalker, lequel revient donc pour la bonne cause aux côtés de la jolie Daisy Ridley et de la bonne vieille princesse Leia Organa. Le problème est que si Mark Hamill affiche toujours, à 68 ans, plutôt bon pied bon œil, l’infortunée Carrie Fisher s’en est allée inopinément fin 2016, alors qu’elle venait à peine de fêter ses 60 ans. La solution : les séquences non utilisées des… épisodes précédents. En fait, tout le monde devait être là pour le grand bal de fin de cycle. C’est… presque le cas.
L’ombre des « géants »
Les commentaires, eux, vont de A à Z, avec d’un côté les irréductibles et de l’autre les indifférents. Ceux qui ont tout vu et ceux qui n’ont jamais rien vu. Entre les deux, on peut essayer d’être objectif. Le retour de J.J. Abrams derrière la caméra assure une indéniable maîtrise jusque dans les séquences les plus périlleuses. L’auteur de « Super 8 » a toujours eu du style, même avec des budgets légers. On peut parler de sans faute. C’est moins brillant niveau « casting ». Mais s’agissant d’un récit très choral, ça a moins d’importance. Même si on regrettera toujours les Harrison Ford et Alec Guiness de la vrai « trilo » initiale et en particulier son Episode V, « L’empire contre-attaque » réalisé en 1980 par Irvin Kerschner. Le futur metteur en scène de « Jamais plus jamais », un excellent James Bond… hors série.
D.H.
Crédits photos : Disney ©
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