Il était une fois Bel Arte...
L’histoire commence aux confins de la province du Hainaut. C’est à Mouscron, dont ils sont originaires, que ces deux-là se rencontrent... avant de se laisser glisser le long de la frontière linguistique jusqu'à Bruxelles.
Parallèlement à ses études de photographie, Elodie rêve d'un projet de galerie. « A la base, je voulais une galerie. Mais je ne voulais pas d’un espace centré sur un seul medium. Avec Jean-Louis, le projet a mûri vers une boutique de créateurs.» La création belge en sera le moteur et leitmotiv. Les premières lignes de l’histoire étaient écrites…
Restait alors à trouver un nom et des créateurs. Pour le nom, c’est Elodie : « On voulait quelque chose qui soit passe-partout et facilement compréhensible. De retour de vacances durant lesquelles j’avais beaucoup lu, j’ai proposé le nom à Jean-Louis qui a directement adhéré.» Pour les créateurs, il a fallu être persuasif : « Nous n’avions rien à leur montrer à part le moodboard de notre projet. Une fois que tout est devenu concret, c’était bien plus facile. » raconte Jean-Louis.
En avril 2014, une page se tourne, un nouveau chapitre s’écrit. La vitrine de Bel Arte s’allume et l’aventure commence avec une quinzaine de créateurs dans un quartier en pleine mutation. « Quand nous sommes arrivés Rue de Flandre, nous étions un des premiers magasins à nous installer dans le milieu de la rue. »
Un magasin, Elodie, Jean-Louis et quatre-vingts créateurs
Aujourd’hui, ce sont plus de 80 créateurs qui garnissent les présentoirs du magasin et se succèdent en vitrine. Parmi ceux-ci, on retrouve forcément quelques Bruxellois : Tamawa et ses boules de bakélite déclinées en bijoux et objets de décoration, Aurore Havenne et ses bijoux gracieux,…
La sélection ne s’arrête pas aux bijoux. Maroquinerie, textile, accessoires de mode, objets de décoration: vous y trouverez certainement ce que vous cherchiez... ou un coup de coeur inattendu. Impossible en effet de pousser les portes de Bel Arte sans flasher sur l’une ou l’autre pièce, pour soi ou à offrir.
Elodie et Jean-Louis veulent construire une vraie relation de confiance, dans la durée, avec leurs créateurs. Jean-Louis précise : « Si ça marche, pas besoin de faire tourner les créateurs, le renouveau se fait grâce aux collections ». Et pour les nouveaux créateurs, ils avouent à l’unisson fonctionner au coup de coeur.
Coup de cœur souvent partagé avec les fidèles de la boutique… C’est notamment le cas des créations de Natasha Casteleyn de NimZu, Bruxelloise exilée à Anvers. Son bracelet hexagonal figure parmi les meilleures vente du magasin.
Partenaires à Bel Arte comme à la ville, Elodie et Jean-Louis sont les premiers ambassadeurs de leur boutique. Aux oreilles de la jeune fille, on aperçoit une belle paire de boucles forcément disponible en magasin, à son poignet une montre. Et malgré les nombreuses heures consacrées chaque semaine à leur projet, il ne regrette rien : « Si c’était à refaire ? Sans hésiter ! »
Quand les lumières du magasin s’éteignent, Jean-Louis passe à table. Au menu: deux petites raquettes et une balle blanche. « J’ai suivi des études d’éducation physique avant de me lancer dans le coaching sportif. Je suis toujours actif dans le milieu du ping-pong et notamment à l’Eveil Auderghem. » Les samedis, point de ping pong pour notre homme ! Pendant qu’Elodie enfile sa casquette de photographe de mariage, il tient seul les commandes de la boutique.
Il est déjà l’heure de se quitter, Elodie et Jean-Louis doivent continuer à écrire leur histoire et celle de leur projet. Pour Bel Arte, ce sera une nouvelle vitrine avant l'e-shop qui arrive très bientôt…
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