« Free places » à Bruxelles
Autant de lieux qui sont investis par de nombreux artistes désireux de s'exprimer plus librement. Ils se réapproprient l'espace public à leur manière au travers d'oeuvres qui interpellent, choquent ou captivent une audience souvent confidentielle. À Bruxelles, plusieurs structures dédiées à la culture alternative sont apparues en réponse à ce besoin de sortir des circuits classiques de l'art et de la représentation.
Le milieu « underground » se moque des codes dictés par la culture dite « classique ». Il prône et défend la culture émergente tandis qu'il fuit et maudit tout ce qu'on qualifie de « maintstream ». Il paraît donc normal que ce mouvement se démarque et s'exprime dans des « free places » souvent à la limite de la légalité... Cependant si elle veut avoir une espérance de vie supérieure à une abeille butinant des insecticides, la free place doit se plier à certaines exigences et ainsi accéder à des subsides souvent essentiels à sa survie.
L'objectif n'est pas forcément d'aller à l'encontre des pouvoirs publics mais plutôt de rejeter toute notion de profit pour se concentrer sur l'essentiel : la rencontre de l'autre. Peu de moyens et presque pas de reconnaissance officielle, ces lieux ont vu le jour grâce à des passionnés, rebelles du système sans cesse à la recherche de nouveaux talents.
Parmi les plus connus, il y a bien sûr le Bulex ou le Recyclart qui ont réussi à se faire un nom et une place dans la nightlife bruxelloise. On trouve aussi des structures moins connues qui participent à la création d'événements festifs ou culturels et à la promotion d'artistes : Bains::Connective, Magasin 4, Cinéma Nova, L'Art Sans Costard, BeauHaus...
Kriss Gutierrez Cuervo
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