Prix Filigranes 2021 Filigranes, c’est la plus grande librairie de plain pied du monde…
Elle doit continuer à se battre contre la fracture numérique et son ogre Amazon. Ce qui fût fait durant le confinement avec un service de livraison ultra sympathique. Filigranes fait mieux que de se défendre avec l’organisation de la cinquième édition du Prix Filigranes.
Pour la petite histoire, en 2012, le formidable roman de Joël Dicker « La Vérité sur l’affaire Harry Quebert » aurait du remporter le prix Goncourt. En effet, le livre s’était vendu à 2 millions d’exemplaires. Ce qui était un record depuis 30 ans. L’intelligentsia n’avait pas trouvé utile de le récompenser. Se moquant du succès populaire. C’est ce qui a motivé l’idée de lancer ce prix.
Le prix Filigranes récompense un livre de qualité accessible à tous. Le jury est constitué d’un cinquantaine de lecteurs enthousiastes et passionnés. En 2020, il a été présidé par le vainqueur de l’édition 2019 : Philippe Hayat avec son livre « Où bat le coeur du monde ? »
Parmi les gagnants, on retrouve en 2016, le livre « Le dernier des nôtres » d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre, « La Vie Sauvage » de Thomas Gunzig en 2017 et la « Vraie Vie » d’Adeline Dieudonné en 2018
Sept nominés avec « Sexy Summer » de Mathilde Alet, une jeune toulousaine installée en Belgique, « Mémoire de soie », le premier roman d’Adrien Borne, un journaliste de LCI, « La demoiselle au coeur ouvert » de Lise Charles, « A vendre ou à louer » de la belge ex avocate Valentine de le Court, « Le monde n’existe pas » de Fabrice Humbert, « La race des orphelins » d’Oscar Lalo et « Le métier de mourir » de Jean-René Van der Plaetsen.
C’est finalement Fabrice Humbert qui sort gagnant le jour de son anniversaire qu’il a donc pu fêter avec tout le public réuni chez Filigranes. Son roman est un thriller qui remet en cause l’industrie du fake et celle des médias. En plein complotisme que nous vivons tous les jours.
Un prix spécial a également été offert à l’artiste polymorphe Oscar Lalo et son roman « La Race des Orphelins » qui développe la terrifiante histoire basée sur des faits réels des pouponnières naziennes du Reich. Une création d’enfants parfaits. Une écriture délicate sur un sujet affreux et méconnu de l’histoire.
Belle fête contrariée par les respects des règles sanitaires. Marc Filipson continue dans la bonne humeur son combat pour faire vivre le livre et sa magnifique librairie. Notre manière de l’aider, c’est d’acheter chez Filigranes et non chez l’oncle Bezos.
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