E Viva le Grand Jojo
A l'instar de l'Ommegang ou du Meyboom, le Grand Jojo fait partie du folklore bruxellois. Echt Brusseleir, le petit Jules Jean Vanobbergen est né le 6 juillet 1936 à Bruxelles. Amateur de grands voyages, il est toujours revenu vers sa Belgique natale et vers les Marolles. C’est là qu’il a passé une partie de son enfance entouré de ses grands-parents. Il a d’ailleurs été nommé Marollien d’honneur, début 2016.
De dessinateur à chanteur
Si la fête n'a aucun secret pour lui, Le Grand Jojo (ou Lange Jojo comme on l'appelle au nord du pays), n'a pas toujours côtoyé la scène. Avant la chanson, il s'essaya aux dessins publicitaires et de bandes dessinées. Tour à tour vendeur de juke box et disquaire, il trouvera sa voi(e)x à la fin des années soixante avec « La Folle Ambiance ». Sur ce premier 45 tours, une immense farandole. Il raconte qu'à cette époque, le paysage musical manquait cruellement de chansons populaires, celles qui font danser dans les bistrots*. Il avait trouvé sa marque de fabrique. S'en suivent des tubes comme « le Tango du Congo », « On a soif », « Victor le Footballiste » ou encore « Jules César ».
A travers le monde
Icône en Belgique, il sera connu hors de nos frontières dès 1986, grâce à sa chanson « E viva Mexico ». Les supporters de football du monde entier entonnent alors en chœur le célèbre « olé,olé,olé,olé ». Son tube sera commercialisé dans plus de 50 pays et repris au génériques de plusieurs grands films comme « Invictus »ou encore les Ch'tis.
* extrait de l'émission Hep Taxi sur la RTBF
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