Café suspendu à Bruxelles
Testez l’expérience du « suspendu ». Achetez vos consommations en double et mettez la deuxième à disposition des plus démunis. Elle sera mise « en attente » pour être offerte au premier sans-abri qui la réclamera.
Si à Bruxelles l’initiative était encore hésitante il y a quelques mois, aujourd'hui, les commerçants suivent peu à peu le mouvement. Ils sont de plus en plus à proposer un concept « suspendu ». Qui ne se limite d’ailleurs pas simplement au café…
En pratique comment ça marche ?
En général, le ticket de caisse est soit affiché sur un tableau ou « mis en attente » au comptoir, soit remis au client afin qu’il l’offre lui-même à une personne dans le besoin qui croisera sa route. Le modus operandi varie selon l’établissement. Par exemple, au Yéti, vous suspendrez votre ticket. A la Brasserie de l’Ecuyer, le système fonctionne sous forme de « tickets vestiaires ». Même le très branché Café de la Presse et son petit frère Café du Sablon ont rejoint la danse.
Où suspendre votre café ?
Dans le centre, au coeur des Marolles ou en remontant l'avenue Louise, au total près de trente adresses bruxelloises adhèrent actuellement au concept. Voici un carte de tous les endroits où suspendre un café.
Du café mais pas seulement…
Le concept ne se limite bien sûr pas seulement au café. Vous pouvez suspendre du thé, un soft ou, dans certains établissement, un sandwich, une couque, une crêpe, une soupe...
A Bruxelles, le concept a pris une tournure typiquement belge puisque certains fritkots ont pris le pli de la « frite suspendue ». Le premier à avoir lancé le mouvement, n’est autre que le fritkot Bompa à Ixelles. Où en achetant une deuxième portion de frites, vous recevrez un ticket de caisse à donner à un sans-abri. La Friterie Clémentine à Uccle a également rejoint la danse.
Les boulangeries Teddy L. ont naturellement adapté l'action en version viennoiseries. Face à la gare du Midi, L'Inconnu vous propose d'offrir un repas complet. Rien de plus, rien de moins!
Il y a peu, l'action s'est encore élargie aux coiffeurs. A Uccle, les clients du salon Salon Serge Alexander peuvent acheter un bon coiffure qui sera ensuite redistribué aux plus démunis, notamment par le biais du CPAS.
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