Bruxelles trop polluée? Demandez aux abeilles!
Beeodiversity est une jeune entreprise d'à peine quatre ans. Sur son site internet, on peut y lire que " son projet s'inscrit dans la mouvance de l'entrepreunariat sociétal, c'est-à-dire l'entrepreneuriat au service de l'intérêt général."
Aujourd'hui, elle lance un projet plutôt innovant : s'aider des abeilles pour établir le taux de pollution et de biodiversité à Bruxelles!
Pourquoi les abeilles?
Chaque fois que les abeilles butinent les fleurs, beaucoup de fleurs (un essaim complet peut butiner jusqu'à 4 milliards de fleurs par an), elles ne récoltent pas que du nectar et du pollen, elles ramènent également une quantité importante de données, des données incapables d'être collectées par les humains. Ces échantillons peuvent ensuite être analysés et leurs conclusions interprétées.
A quoi ça sert?
Le travail de collecte de ces abeilles va permettre de cartographier les zones les plus polluées, d'aménager certains espaces, de conseiller et de sensibiliser certaines communes (par exemple sur les fleurs à planter pour assurer une meilleure biodiversité) ou encore de trouver l'origine de certains polluants.
Partenaires
Plusieurs entreprises bruxelloises participent actuellement à ce projet : Elia, Caméleon, Droh!me, Sodexo... Les apiculteurs de Beeodiversity y installent des colonies d'abeilles et viennent ensuite, plusieurs fois par an, récolter les échantillons nécessaires. Actuellement, il existe une douzaine de sites de veille à travers la capitale, ce qui permet de couvrir un peu moins de 80% du territoire bruxellois.
Résultats?
Les premiers résultats ne sont pas encore connus - le projet a démarré en mars 2016 - mais les concepteurs de Beeodiversity espèrent pouvoir interpréter leurs données dans les prochains mois et qui sait, s'associer avec d'autres professionnels du secteur comme Bruxelles Environnement.
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