Bruxelles disparu
Sur des textes de Marc Megank, 60 sites dévoilent un autre Bruxelles. Des images du passé qui offrent le recul nécessaire pour connaître la ville d'aujourd'hui. Les images ainsi rassemblées sont réelles mais leur assemblage est un leurre. Car tout cela n’a jamais coexisté : les remparts, le solarium d’Evere, la Maison du Peuple de Victor Horta, la Senne à ciel ouvert dans le centre-ville, le pavillon de l’Expo 58 place De Brouckère, l’hôtel des Monnaies à Saint-Gilles...
C’est une construction mentale qui associe les bâtiments, les monuments et les espaces verts emblématiques de plusieurs époques. Un improbable patchwork. Avec un point commun tout de même : ces sites ont tous disparu du paysage urbain. Ils appartiennent à un passé pluriel. Leur souvenir est entretenu par des noms de rues, des lieux-dits, des stations de métro… voire des enseignes de bistrots. Ces disparitions n’ont pas toujours été négatives. Elles participent d’ailleurs à une évolution qui – chose rassurante – est toujours en marche et fait de Bruxelles ce qu’elle est aujourd’hui : une ville qui refuse d’être figée. Ces disparitions sont malheureusement parfois négatives et Bruxelles disparu devient alors le témoin et le passeur de mémoire!
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