Boulevard des Airs met Bruxelles en musique
Avant la sortie de son troisième album « Bruxelles », Boulevard des Airs avait laissé filer un single homonyme… « C’est une histoire d’amour, la fille s’en va à Bruxelles et j’ai le choix entre la suivre et rester sur le port de Toulouse, chez moi… Finalement je suis resté », explique Sylvain Duthu, chanteur.
Une anecdote qui ne peut que rappeler le titre éponyme de l'artiste bruxellois Dick Annegarn datant de 1974. La ballade amoureuse, véritable ode à la capitale nous emmène à travers ses méandres, de la place De Broukère à la gare du Midi, au détriment de Paris.
Bruxelles suscite une fièvre créatrice musicale, c'est en tous cas ce que suggère l'amitié vieille de vingt ans que Leopold Nord partage avec le Toulousain Jean-Pierre Mader dans le titre « Bruxelles-Toulouse » sortit en 2009.
Point commun entre l'album et le single: Bruxelles! Si le titre du single s'est imposé naturellement, pour l'album c'est plus un concours de circonstance, raconte Florent Dasque, chanteur, pianiste et guitariste : « On a mixé l’album à Bruxelles et puis on cherchait encore un titre pour l’album alors comme une de nos chansons s’appelait comme ça, c’est venu naturellement ».
Découvrez les paroles de « Bruxelles »
Bruxelles, lieu d'inspiration et d'accueil chaleureux
Si l'emploi du temps des musiciens lors de leur venue au BSF n'a pas permis de visiter la ville, le groupe la connait au moins par son public. C’est plutôt avec excitation et impatience que Florent aborde le festival alors que pour Sylvain : « Il y a un petit plus à présenter un album Bruxelles à Bruxelles, il y a une complicité supplémentaire avec ce public et on espère qu’ils attendent quelque chose de particulier de nous ».
Tous deux remarquent qu'à la radio comme sur les réseaux, le public belge a particulièrement bien réagi au single « Bruxelles » dès sa sortie. Ils en parlent avec enthousiasme : « On a toujours reçu un bon accueil en Belgique, ça s’est toujours bien passé, c’est chaleureux. En fait on n’a pas l’impression d’être des étrangers ».
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