Anvers et les diamants, une love-story chahutée
Les marchands italiens faisaient cheminer leurs diamants jusqu'à Bruges qui devint rapidement le centre mondial d la taille de la plus précieuse des pierres. L'ensablement progressif des ports de la " Venise du Nord " déplaça cette activité économique vers Anvers. Les tailleurs de diamants anversois devinrent rapidement les meilleurs au monde et développèrent de nouvelles techniques de taille. Mais l'essor des Pays-Bas modifie la donne. Ainsi, au début du 18e siècle c'est Amsterdam qui devient le nouveau centre du diamant exerçant un quasi-monopole à la fois sur la taille mais aussi sur l'approvisionnement en matière brute.
Au 19e siècle, la découverte des premiers gisements de diamants en Afrique du Sud permet à Anvers de sortir la tête de l'eau. Finalement, Anvers traverse les crises économiques et la seconde guerre tant bien que mal. D'autant que de nombreux diamantaires d'origine juive quitte la Belgique pour installer leurs activités aux Etats-Unis ou en Grande- Bretagne. Un coup dur qui va se transformer en aubaine lors de la libération d'Anvers. En effet, au cours de la seconde guerre mondiale, les diamantaires expatriés créèrent le Correspondence Office for the Diamond Industry " afin de sauver les stocks. Dès l'annonce de la libération, les stocks furent restitués à leurs propriétaires facilitant une reprise rapide de l'activité économique principale d'Anvers.
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