Acheter ou louer ?
Le dilemme
Beaucoup pensent qu’acheter son logement permet de réaliser un investissement tout en évitant de payer un loyer à fond perdu. Pas aussi simple si tous les facteurs sont pris en ligne de compte : côté positif, devenir propriétaire représente un confort psychologique auquel s’ajoutent des « cadeaux » fiscaux. Côté sombre, les nombreux frais et la perte des avantages de la location (absence de risque du bâtiment, pas d’immobilisation financière et mobilité rapide)
L’option achat restera toujours la plus coûteuse au quotidien. La bonne question devrait plutôt être « Sommes-nous capables de supporter la charge financière même en cas de pépin ? «. Si la réponse est oui, cherchez votre nid douillet.
Une location n’est pas une dépense perdue
Contrairement aux idées reçues, une location n’est pas une dépense perdue. Il s’agit du prix d’une « consommation » comme des vacances ou un restaurant. Passer à l’achat c’est continuer à « consommer » + « épargner ».Les taux des crédits immobiliers jouent un rôle essentiel dans la décision des consommateurs. Les taux, historiquement bas, représentent une motivation supplémentaire poussant les acquéreurs à l’achat. Le nombre de transactions du 1er semestre 2015, en hausse, comparé au même semestre 2014, le démontre.
Un coup de poker urbanistique
Acquérir un bien immobilier représente un risque lié non seulement au marché immobilier dans son ensemble, mais aussi au bien en lui-même.
Aujourd’hui plus que jamais, la localisation est le facteur important lors de l’achat d’une maison. Des changements urbanistiques affecteront fortement sa valeur. Si la commune installe une décharge ou un arrêt de bus devant un immeuble, si la circulation ou le parking dans la rue sont modifiées, si un nouvel immeuble s’érige supprimant une vue, il est impossible de se protéger contre les conséquences. Nombreux sont les ménages ignorant ou sous-estimant ce type d’inconvénient.
Les taux d’intérêt hypothécaires ont chuté depuis janvier 2014 (3,5%) jusqu’à 2,5% en avril 2015. Pour les adeptes de la sécurité, le taux fixe 20 ans est historiquement au plus bas. La tendance du fixe 20 ans est à la hausse d’1% entre mai et juin 2015. Malgré cette hausse, les taux restent plus qu’attractifs incitant les familles à envisager sérieusement un achat immobilier.
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