22% de PV en moins en trois mois avec le radar-tronçon du boulevard Léopold III
En octobre 2018, les autorités installaient un radar-tronçon le long du boulevard Léopold III qui traverse Schaerbeek, Evere et Haeren. Opérationnel depuis, il aurait enregistré, selon les chiffres du cabinet de Bianca Debaets (CD&V, secrétaire d’Etat bruxelloise chargée de la sécurité routière), une très forte baisse dans le nombre des procès-verbaux dressés aux usagers par la zone de police BruNo (Saint-Josse - Evere - Schaerbeek).
Une avenue aux excès fréquents
Nous vous en parlions à l’époque : il avait été décidé, de concert avec la région bruxelloise, les communes concernées, la zone de police et la justice, d’installer un radar-tronçon sur le boulevard Léopold III. L'objectif poursuivi était de faire respecter la limitation de la vitesse à 50 km/h à l’ensemble des automobilistes sur cette importante artère de la capitale qui débouche sur une autoroute.
En effet, de nombreux excès de vitesse étaient enregistrés sur le boulevard, certains dépassant les 100 km/h, et ce, dans une zone urbaine. Le premier radar-tronçon bruxellois a pour champ d’action des portions situées entre le boulevard Général Wahis et le rond-point de l’avenue des Loisirs. Il agit sur une distance de 663 mètres pour les automobilistes qui entrent dans Bruxelles et sur une distance de 813 mètres pour ceux qui en sortent.
Des résultats probants et encourageants
Les chiffres comptabilisés font état de 666 procès-verbaux dressés du 13 au 26 février pour un nombre de 851 pour une période similaire au mois de novembre. Les effets préventifs et dissuasifs semblent fonctionner comme le souhaitent les autorités. Des chiffres qui plaident pour l’extension de ces moyens de régulation des excès de vitesse à travers Bruxelles comme le projet de deuxième radar-tronçon au niveau des tunnels Bailli et Louise.
Il reste évidemment des récalcitrants : en février, un véhicule a été flashé à 129 km/h, n’est pas Fangio qui veut. La zone de police BruNo précise toutefois que la moyenne des vitesses maximales a diminué, passant de 100 km/h à 85 km/h. Avec une incidence certaine sur le comportement de certains usagers : aucun taxi n’aurait encore été flashé sur le tronçon en question. Ce qui, selon Frédéric Dauphin (chef de corps de la zone BruNo), n’est pas négligeable, “quand on sait que la vitesse est un facteur d’insécurité mais également un élément aggravant lors d’un accident de roulage.”.
“Notre objectif prioritaire reste de chasser les cowboys de la route, ceux qui prennent véritablement les artères bruxelloises pour le circuit de Spa-Francorchamps.” précise la secrétaire d’Etat Bianca Debaets.
Crédits photos & sources : Cabinet Debaets/Pierre Migisha.
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